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carnet d'un voyage en Eire # jour 3

 dimanche 25 octobre 2015

Certains ont mal aux cheveux et mettent cela sur le compte de l'eau ferrugineuse. Une partie du village n'a plus de courant. Je prends une douche froide qui me remet les idées en place : « je suis catholique ! ». La matinée se passe, edf tente de trouver la panne :

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Nous allons faire un tour dans le coquet bourg de Spiddal que je bombarde de photos. Tout est coloré, typiquement irlandais. Avant d'arriver au bourg, on longe la mer remplie d'eau humide. Les irlandais font les digues les plus résistantes du monde : un empilement de cailloux qui tiennent les uns par dessus les autres, même par grosse tempête grâce au phénomène de l'arzet

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On tombe sur la droite sur un petit village artisanal où l'on vend des bijoux, des souvenirs, des attrape-nigauds de toutes sortes.

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De l'autre côté, le local des surveillants de baignade ( il doit quand même y avoir pendant les trois mois d'été quelques inconscients à se baigner dans cette eau) ne manque pas de charme non plus).

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Après, on arrive à Spiddal qui s'écrit là-bas 'An Spidéal'SPIDDAL251015 (4).JPG

 

Comme souvent, lorsque je suis en territoire inconnu, j'avance, je recule,  je fais le poirier, le pommier, l'amélanchier,  je scrute, je bouge, j'interroge les gens du coin si bien que je perds mes amis qui ont déjà pris  le chemin du retour. Quelques photos de Spiddal :

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Un peu paresseux sur les bords de la baie , je décide de faire du stop et la première voiture s'arrête. L'irlandais est très hospitalier, je tiens à le signaler. Je tombe dans une vieille bourlingue remplie de détritus conduite par un conducteur un peu dingue et sans doute ivre écoutant de la musique folklorique et qui balance sa canette coca par la fenêtre. Très aimable, il me dépose un kilomètre plus loin là où j'ai repéré mes condisciples marchant le cœur vaillant.

Après avoir déjeuné, nous filons vers le nord dans l'espoir d'y trouver quelque lac mais en vain. Nous pénétrons dans une zone désertique, vallonnée et où les herbes folles poussent autour de cailloux qu'on dirait tombés du ciel. De superbes villas plantées ici ou là au bord des routes cassent un peu la routine. A qui appartiennent tous ces espaces ? Qui construit des palaces au milieu de nulle part ? C'est le mystère de l'Irlande. Étrange, je n'ai pris aucune photo de cette première excursion dans les contrées du Connemara. 

Le soir, alors que la nuit tombe rapidement, je prends sur moi et vais faire un footing dans les rues de Spiddal afin de bénéficier de la lumière. Je tourne en rond dans les rues et au bord de la mer. Un moment, un peu en retrait du bourg, je tombe sur une ruelle et je me retrouve à courir dans une ville dans la ville, des magasins rutilants, trop beaux pour être vrais (et pourquoi ces boutiques, station essence, épicerie, distributeur de billets....et cabine téléphonique concentrés dans un tel endroit ?). Je me promets d'y revenir, quelque chose m'échappe et cette cabine téléphonique avec des boudins remplis de sable au sol m'intrigue. Je rentre en longeant la côte, la mer est déchaînée. Je reçois quelques vagues sur la tronche.

Après avoir pris une douche (chaude cette fois-ci), je retrouve mes condisciples tranquillement installés sur les sofas et buvant de l'eau d'une source locale. Nous goûtons un peu de toutes les marques, de la plus riche en magnésium à la plus carbogazeuse. Du moment qu'elle n'est pas ferrugineuse, il serait dommage de s'en priver. 

Loïc LT 

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