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le printemps des fougères

Pour l'instant, la fougère qui m'épate le plus est la dryoptéris filix-max, appelée aussi fougère mâle, une fougère que je possède depuis deux ans, je crois et qui n'avait jusque là qu'un tout petit contenant qui l'empêchait de s'émanciper. En avril, je l'ai donc rempoté et depuis, de nouvelles frondes sont sorties et je trouve qu'elle se porte beaucoup mieux, même en plein soleil je dois dire mais comme chacun sait, en Bretagne, le plein soleil, c'est souvent la pénombre. J'adore son aspect touffu, son vert lumineux et son port en général.

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Je n'ai pas beaucoup de mérite, la fougère est une plante qui se cultive assez facilement. Il n'est qu'à jeter un regard sur les bords de route pour constater que nous sommes cernés par ces plantes (venues du fond des âges comme on le lit souvent) en particulier,  en Bretagne par celle qu'on appelle la fougère aigle et que je déteste autant que j'adore ses consoeurs :

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Il en est une autre qu'on trouve beaucoup dans les fossés et les sous-bois et qui est bien plus élégante que la fougère aigle et que je crois être la fougère femelle (athyrium filix-femina). Elle ressemble beaucoup à la fougère mâle à tel point que je ne suis pas certain qu'elle n'en soit pas une. Il faut que j'étudie la question. Photo prise dans le fossé en face de chez moi :

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D'ailleurs, afin de pouvoir l'étudier de plus près, je me suis permis, mille excuses ô mère nature d'en prélever pour les mettre en pot. En pot, je trouve que la fougère femelle (ou mâle) perd un peu de sa splendeur car ses tiges sont dénudées au lieu d'être tapies dans l'herbe.

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Demain, il sera question de l'osmonde royale. 

Commentaires

  • Contrairement à toi (pour changer !) j'aime bien la fougère "aigle", certainement parce qu'elle fait partie de mes souvenirs (très lointains désormais) d'enfance. Avec ma soeur et mon cousin, on en coupait les feuilles, et on les passait à nos ceintures pour s'en faire des jupes, et on s'en piquait une petite feuille dans les cheveux, et je garde encore en mémoire l'odeur de la fougère fraîchement arrachée. Il faut rendre également hommage à sa vitalité : dans nos landes, après un incendie, c'est la fougère qui, la première, ressort ses crosses graciles de la terre dévastée.

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