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CR128 : les heures souterraines - Delphine de Vigan

les-heures-souterraines.jpgAériennes sont les heures souterraines de Delphine de Vigan !
Dans un style sobre et sans fioritures et en utilisant un procédé un peu convenu  (deux récits indépendants se succèdent chapitres après chapitres), l'auteur de No et moi raconte l'histoire de deux êtres (Mathilde et Thibault) ne se connaissant pas, brisés par la vie, par le travail, à bout de souffle et à la croisée des chemins. On devine qu'ils vont se rencontrer et on le souhaite car tout porte à croire qu'ils sont faits l'un pour l'autre. C'est aussi un roman sur les solitude dans les grandes villes et l'enfer dans les bureaux quand les supérieurs sont un peu plus cons que la moyenne (et le Jacques là, c'est deux claques qu'on a envie de lui foutre). Le propos est un peu pessimiste puisque la rencontre ne se fait pas et que Mathilde démissionne laissant Jacques, ce salaud savourer sa victoire.
Et comme ce roman était en concurrence avec les trois femmes puissantes, mon avis est qu'il y a moins de manières, moins de poudres aux yeux  et surtout plus de cohérence dans le roman de de Vigan. Mais peut-être que le jury du Goncourt a-t-il jugé l'écriture de de Vigan trop blanche, trop neutre. Et c'est vrai que ce n'est pas ce qui fait la force de ce roman.
Concernant l'espèce de prix 2009, pour l'instant l'annonce de MH Lafon est au coude à coude avec les heures souterraines. Mais il me reste encore à lire la peine du menuisier de Marie Le gall (en cours et plutôt ennuyeux - ou ennuyant je ne sais jamais) et hors champ de Sylvie Germain. Je rappelle que la vérité sur Marie de JP Toussaint ne m'avait pas du tout convaincu non plus. Mais si l'un d'entre vous avait un autre roman de cette rentrée finissante à me proposer, je suis assez preneur.

roman, paru en 2009
JCLattes, 300 pages
lecture du 03/11 au 05/11/09
note : 3.75/5
à venir : la peine du menuisier, Marie Le Gall

Commentaires

  • c'es pas bien de donner la fin... mais je te rejoins, elle ne pouvait avoir le Gonc' malgré le très beau roman acéré qu'elle réalise. Pour un César faut pas donner dans la comédie, dans un Gonc' il faut avoir l'air plus intello...

  • d'accord avec toi..
    Par exemple, quand N'Diaye comment son roman par "et", tout de suite, ça fait bien, ça fait littéraire...m'enfin, tu te rends compte, une conjonction de coordination pour commencer le roman, bravo, fallait y penser..

    Sauf que c'est un procédé vieux comme la littérature.

  • je pense que qq1 peut commencer le roamin comment il veut, n`importe les conjonctions que l`utilise, si il arrive à comuniquer l`idèe, n`importe le debut

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