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le printemps des poètes.

181008 (11).JPGMes deux filles

Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe,
L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe,
Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur !
Voyez, la grande soeur et la petite soeur
Sont assises au seuil du jardin, et sur elles
Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles,
Dans une urne de marbre agité par le vent,
Se penche, et les regarde, immobile et vivant,
Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase,
Un vol de papillons arrêté dans l'extase.

Victor Hugo

Commentaires

  • Au! que j'aime ce billet! Elles sont trop jolies!! Le poème est très bien choisi...

  • Les jolies frimousses que voilà ! :-D

  • Une nouvelle fois, je craque devant ces bouilles d'amour agrémentées d'un poème ad hoc qui donne envie d'être père. Comme je suis fière d'être la tata de pareilles merveilles ! Il ne manque que le jardin et les oeillets.
    " Papillon de lumière... sous les projecteurs " dixit Cindy Sanders un peu moins inspirée.

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