Telerama a enfin mis en ligne l'article dont je vous parlais avant hier. Le voici. (signé Luc Desbenoit). Par contre, ils n'ont pas mis la photo..alors je l'ai photographié. C'est pas net mais ça donne une idée. fantastique..
Thibaut Cuisset, un Hérault contemporain. L’Hérault vu sans complaisance. Beau, même dans les lieux les plus ingrats.Cette photographie a été prise dans l’Hérault, à côté de l’étang de Thau. Au premier coup d’œil, on se dit que c’est la zone. Un garage de tôles rouillées, une caravane qui attend le retour de ses propriétaires, des cabanes et un poteau de béton planté en plein virage et relié à d’autres poteaux par une géométrie de fils dans le ciel. Emu par cette scène éclectique, Thibaut Cuisset a installé le trépied de sa chambre photographique au beau milieu de la route, à l’endroit précis où l’attendait cette image – comme il l’avait vue en un éclair, au volant de sa voiture. Une image qui révèle peu à peu sa complexité et en devient fascinante. Non seulement à cause du dialogue harmonieux noué entre le fouillis végétal et le bric-à-brac du bâti, qui a poussé au petit bonheur la chance. Mais aussi à cause des informations qu’elle délivre sur la recherche précaire du bien-être dans ce département touristique à forte fréquentation populaire.
En une soixantaine de tableaux, ce photographe de 48 ans, réputé pour son travail sur les paysages du monde entier, dresse ici – et à la demande d’un mécène, l’entreprise Technilum – un portrait sans complaisance de l’Hérault contemporain. Sans dénoncer quoi que ce soit. Bien au contraire, le photographe métamorphose le banal et la laideur tels qu’il est convenu de les stigmatiser – zone pavillonnaire en plein champ, camping-car stationné en bord d’étang, bétonnage du littoral à la Grande-Motte… – en tableaux rythmés, épurés et sereins. Thibaut Cuisset n’a pas d’autres préoccupations que de décrire son temps, de raconter l’histoire à travers la géographie. Il invite le spectateur à se débarrasser de tout préjugé, à débusquer la beauté dans les lieux les plus ingrats (1). A regarder les choses telles qu’elles sont. Ou plutôt telles que lui parvient à les voir .
Commentaires
La photo est peu visible. Tu devrais mettre un truc qui s'agrandit quand on clique dessus.
La culture au sens large c'est ici, et la politique chez Nicolas J ?
oui mais la culture, hein, c'est comme la confiture...
sinon, le blog de Nicolas ne parle pas de politique en général mais de la politique vue par un type de gauche. Son blog vaut le détour ne serait-ce que pour la qualité de sa plume. Perso, c'est mon blog préféré.
C'est ta culture à toi, ce qui te plait et l'éventail est large. Pas de fausse modestie ! lol
Pour ce qui est des librairies, j'aime aussi les fréquenter. Mais celles de quartier, à l'ancienne et qui sentent un peu la poussière. Pas les grandes surfaces style FNAC.
Nicolas J est un pur et dur à gauche. Mais tu as raison sur le style ; dommage que le fond soit si obtus.
oui mais y'a quand même des gauchistes pire que lui..mais c'est vrai qu'il est borné, normal c'est un breton.
J'aime aussi les petites librairies..l'odeur, les livres qui trainent partout, les étagères coulissantes. que du bonheur..
Loïc,
Merci !
Si j'y pense, demain, je fais la promotion de ton blog. Ca va t'amener 2 visiteurs !
Don't forget que j'ai trois blogs, je déconne autant sur les autres, même si les sujets t'intéressent moins !
Lisa,
Passe voir chez moi. Je me défends de parler culture : chacun a la sienne. Je plaide néanmoins coupable : le lis plus souvent San Antonio que Rimbaud.
Nicolas J
Je ne portais pas de jugement de valeur sur la culture : j'ai beaucoup ri en lisant San Antonio, jusqu'à ce que son fils prenne la relève.
Ca n'empêche pas de s'intéresser à autre chose : le Tour de France par exemple ! lol