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robots après tout

medium_katerine_robots_200.jpghou la...si si, j'ai acheté cet album...d'ailleurs c'est le dernier album que j'ai acheté 'en chair et en os' et ce sera peut-être le tout dernier. C'est fou comme la technologie évolue : ça fait dix ans, personne n'aurait parié un franc sur la mort du cd...

Dès que l'album de Philippe Katerine est sorti fin 2005, je me suis dit 'une pochette pareille ne passera pas inaperçue'. Et d'ailleurs, c'est sans doute le seule chose que l'on retiendra de cet opus qui contient 14 titres que l'intéressé considère lui-même comme des chansons jetables. On écoute une fois, on devine le délire du type (comme '20 04 2005' où il raconte que quittant la maison de la radio, il se met à suivre une belle blonde avec l'idée de la draguer avant qu'il ne s'aperçoice qu'il s'agissait de Marine Le Pen), on rigole un bon coup et basta. En furetant un peu, je me suis quand même rendu compte que le chanteur avait par le passé composé et chanté de jolies choses (plus mélodieuses en tout cas que ce brouhaha électronique qu'est 'robots après tout'). Il a par exemple, à la fin du XXème collaboré avec Anna Karina, égérie de Jean-Luc Godard. Pourquoi 'robots après tout' ? un pied de nez à l'album des Daft Punk 'human after all'.

signes particulier chez Katerine : quelques obsessions qui lui bouffent la vie : obsession des chiffres, obsession de ses excréments (il en fait la collection) et plus globalement est omnibulé par le devenir de la nourriture après le passage par la bouche....passons.

Katerine fait partie de ces chanteurs qu'affectionne France inter. Son côté dandy-bobo-Paris-rive-gauche plait beaucoup et je me souviens m'être bien marré lors de son passage chez Frédéric Bonnaud. Katerine fait partie de ces gens qui se comportent avec les médias comme s'ils étaient dans leur canapé, c'est à dire peinard, pas stressé, on a le temps. Les conversations avec lui son décalées sans qu'on se dise 'c'est un personnage qu'il joue'. non, on le sent sincère. Il hésite beaucoup dans ses réponses, il a une voix grave et de l'entendre parler me procure un intense plaisir dans certaines zones du cerveau. (un peu comme quand on écoute Houellebecq ou quand on écoute Alain Veinstein à minuit sur France Culture). ça c'est une obsession perso que personne ne peut comprendre : j'adore écouter les voix graves et hésitantes la nuit à la radio. peu importe ce qu'elles racontent...

hou la...

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