Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

des jours et des vies

medium_camors.2.jpgSamedi, je suis allé me promener avec les filles dans les rues de Camors. Lola adore la poussette et Chloé aime la pousser et cueillir des fleurs sauvages pour sa mère le long de la route nous menant jusqu'au bourg. On passe devant la maison du docteur, devant l'école privée avec son fameux mur en forme de bande dessinée. Nous voilà devant la bibliothèque où nous nous sommes inscrits samedi dernier. L'Eglise...la poste et puis la grande route, si dangereuse...Chloé me dit 'papa, il faut passer par les traits blancs hein ?'...oui, Chloé, absolument. Lola dans la poussette regarde les voitures passer en disant 'vroom' à chaque fois et les suis du regard comme on regarde un match de tennis. Si un jour, je deviens maire d'ici, je ferais tout pour relancer le dossier 'contournement de Camors' : la sécurité de nos enfants avant la bonne conscience des écolos. Je ferais tout aussi pour que dans un bourg aussi ridiculement petit, il n'y ait qu'une école et non deux comme actuellement (publique et privée). J'étudierais aussi la création d'une aire de jeu car il n'y a rien, pas même un tourniquet ou une balançoire. Je verrais aussi...oh là, faut que j'arrête...
Après avoir fait une halte au bar Les Korrigans que tient Tata Rozenn, nous passons devant la toute nouvelle brocante...quelle idée pour un brocanteur que de s'installer ici ? tiens, il a mis des livres dehors...allons voir. 'les vertiges de la passion', 'la force de l'amour', 'destinées'...ba dit donc...que du Arlequin. Tu en veux Chloé pour faire du coloriage ? ce n'est que 1 euro les trois ?...tiens, c'est quoi ce machin <em>'programme commun de gouvernement' du parti communiste et du parti socialiste, introduction de Georges Marchais</em>, perdu entre tous ces romans à l'eau de rose...J'achète !!! J'en reparlerai plus tard -)))
N'oublions-pas les enfants de passer à la boulangerie acheter du pain comme maman a dit ! chose faite. Poussette demi-tour. Lola qui est si bavarde à la maison ne dit mot quand on la promène. Elle est attentive à tout. Nous rentrons. Maman doit avoir fini de regarder cette série us qu'elle a enregistré hier soir (pendant qu'elle en regardait une autre...).
C'était la dernière promenade avec que nous allions cueillir des champignons.

Commentaires

  • Tu fais dans le bucolique !

  • où vois-tu que je fais dans le bucolique ? (alors que je réclame quand même une déviation de Camors, c'est à dire, une saignée dans sa célèbre forêt)...
    Non, c'est juste une intro avant de vous dire combien je me suis marré en lisant 'le programme commun de gouvernement'...notamment la préface de Marchais écrite en 1972...il décrit une France en crise (on est avant 73 hein), au bord du gouffre, où règne la misère et l'injustice. Le déclinisme ne date pas d'aujourd'hui !!

  • Loïc,
    j'avoue n'avoir jamais eu le courage de lire çà ; mais je suppose que les remèdes de Marchais pour éradiquer la misère ressemblaient comme deux gouttes d'eau à celles que prônent encore aujourd'hui nos partis d'extrême-gauche, voire une frange du PS.
    Et en 72, le premier choc pétrolier n'avait pas encore eu lieu !! Toute la misère et le chômage étaient devant et à venir !!
    Les 101 propositions qui devaient sauver notre pays ont bien vite été abandonnées quand Mitterand n'a pas pû faire autrement que de voir qu'il conduisait la France à la ruine.

  • Je plaisantais. Ton "introduction" (qui fait bien les deux tiers du billet) et ta conclusion m'ont transporté dans notre campagne bretonne et m'ont rappelé des promenades dominicales !

Les commentaires sont fermés.