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not to be

  • CR37 - not to be - Christine Angot

    bc0f40b876a8e5667d064fc6e392fc91.jpgJ'ai piqué ce livre dans la bibliothèque de la frangine. Il y a pas mal de conneries dans sa bibliothèque (Annie Ernaux, Christian Bobin..). Mais il faut s'ouvrir pour ne pas s'enfermer dans des préjugés..et des préjugés sur la mère Angot, il y en a ! Soit disant, elle ramène tout à elle et à son clitoris. Soit disant aussi, elle est mauvaise, prétentieuse et aime cracher son venin sur les plateaux de télé.
    J'ai voulu vérifier dans ses textes. Et pour ce et pour ne pas prendre trop de risque, j'ai choisi un petit roman. Il s'appelle not to be (joli titre) et fait moins de 100 pages. 100 pages, c'est en moyenne ce que je lis par jour. Mais 100 pages pour un roman, ça fait peu. Je me dis qu'avec si peu de texte, le lecteur n'a pas le temps de s'imprégner de l'histoire, de la psychologie des personnages, de s'imaginer les lieux. C'est trop court 100 pages. C'est la raison pour laquelle je ne lis jamais de nouvelles. A mon sens, la nouvelle est un art mineur pour écrivains fainéants et peu inspirés. Mais il y a des exceptions. Je ne suis pas contre l'idée d'un recueil de nouvelles où les personnages sont les mêmes d'une nouvelle à l'autre et qu'il y a ait un tronc commun. Mais les nouvelles sans liens entre elles : aucun intérêt.
    Je m'égare. Dans ce roman, le narrateur est un type malade allongé sur son lit d'hôpital. Il ne peut pas parler, il ne peut pas bouger. Les infirmières passent et trépassent, sa femme et ses parents aussi. Il fait part de ses pensées, de ses dégoûts, de ses envies. Il ramène souvent les choses au sexe, mais pas le sexe dans le sens "désir" mais le sexe dans le sens animal et basique. ça parle beaucoup de masturbation, de règles etc. ça lasse par moment mais pas trop...Si le roman avait fait 300 pages, j'aurais peut-être dit stop. Mais là, ça va. Le malade divague et on se perd dans ses pensées un peu tordues. C'est souvent très abstrait et j'ai eu souvent du mal à comprendre. Cette histoire d'enfants notamment..que Muriel, sa femme, attend ou n'attend pas..J'ai pas réussi à comprendre.
    Le style est très contemporain. Phrases courtes, nominales et incisives. Vocabulaire cru. Bonne maîtrise générale de la langue française.
    Ce roman date de 1991. Sinistre année. Pour moi en tout cas. Aussi pire que 2004.


    3/5

    Loïc