A la base, ce blog était avant tout littéraire mais la longueur du bouquin de Yann Moix étant ce qu'elle est, je ne veux laisser l'endroit en désuétude (on a vite fait de perdre ses 3 clients -) et continue donc les comptes rendus de mes visites dans ces bourgs pourvus de cabines téléphoniques. La littérature reviendra et alors l'audience diminuera. Qu'importe. Aujourd'hui, je vous emmène à Malguénac, bourg où je me suis rendu le 26 mars 2016, c'est à dire le même jour que Rohan.
L'ami d'un artisan qui bossait sur les lieux m'avait fait part il y a quelques mois qu'un habitant de Malguénac avait installé sur sa terrasse une cabine qui selon lui servait de serre. Il l'a voyait depuis son chantier et je le remercie encore d'avoir pensé à m'en parler. Je vais faire les choses à l'envers parce qu'avant de trouver cette improbable cabine, j'ai beaucoup tourné dans le bourg et constaté qu'il n'y avait plus de publiphone public. La dernière chance était donc de retrouver cette cabine privée. Comme je ne la trouvais pas, j'ai appelé l'artisan en question qui m'a aiguillonné et en cinq minutes, après avoir garé ma Talbot sur un chantier interdit au public, j'ai marché un peu sur l'herbe verte et trempée et suis tombé sur ce curieux spectacle :
On constate donc que cette cabine ne sert pas de serre. Elle semble contenir une cage à piafs et tout un merdier indéfinissable, tout comme d'ailleurs l'ensemble de ce qu'on ne peut plus appeler une terrasse. Mais je suis trop dur car sans ce particulier, je serais venu à Malguénac pour rien. Grâce lui soit rendue. Avant d'avoir découvert cette étrangeté, j'avais eu le temps de faire le tour du bourg et de prendre quelques clichés. Prenons cette deudeuche immatriculée dans je ne sais quel pays. Je n'ai pas pris la peine de regarder ce qui était écrit sur le carton (il pleuvait des cordes et je ne voulais pas sortir de ma caisse). A priori, je dirais qu'elle est à vendre.
Voici une vue d'ensemble du centre-ville, semblable à tant d'autres. Je suis rentré dans Le Relax Max pour demander à l'aubergiste s'il avait connaissance d'un particulier qui possédait une cabine sur sa terrasse mais ça ne lui disait rien. Je lui ai gentiment répondu que ce serait dommage que je sois venu ici pour rien. Encore un qui a dû me prendre pour un fou (ah non, c'était une femme, ça me revient).
Pour une fois, au lieu de vous montrer des rues qui se ressemblent toutes, allons faire un tour en périphérie afin de contempler la Bretagne moderne, la Bretagne du futur. Je peux vous dire que centre Bretagne ou pas, ça construit aux entournures et qu'on ne fait pas dans la demi-mesure.
Le chantier de cette maison a l'air en suspens. Cette imposante baraque trône au milieu d'une cité où toutes les maisons sont contemporaines, avec toits arrondis, baies imposantes et tout ce qu'il faut. Plein de raisons font qu'un chantier s'interrompt. Je ne vais faire aucune suppositions, ça n'aurait aucun intérêt.
Et dire que tous ces "bobos" (pardon, j'ai pas pu m'empêcher) sont obligés d'envoyer leurs enfants dans cette école dont l'architecture date des années 50. Je pense que cette plongée dans le passé doit leur faire grand bien.
Malguénac, (56300), Morbihan , maire : Dominique Guégan (liste : à définir ) 1780 malguénacois. cabine "modèle de Paris" privée. reportage réalisé le 26 mars 2016 ( arrivée à 13:17, départ à 14:43), météo : hideuse.
Loïc LT
Commentaires
J'ai bien fait attention, ces dernières semaines : eh bien, il n'y a plus de cabines sur la Métropole bordelaise !!!
Pas de chance !
Ici, il n'y en aura plus d'ici mi 2016 je pense.
Mais après je vais faire quoi ? Je vais revoir toutes les notes déjà et les affiner...les premières étaient pas terribles.
Et puis il y a toujours une maison d'édition qui me demande de travailler sur quelque chose, c'est encore assez flou.