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le bateau d'Emile lauréat du prix Kerniel !

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Le méconnu prix du livre Kerniel vient de m'être accordé pour le livre ‘le bateau d’Emile’ qui sort aujourd'hui et à cette occasion, j'ai été interviewé par Alcide Bava, rédacteur en chef du magazine 'passion cabines'. Je vous retranscris la chose.

 

Bonjour Loïc, on te connaît au magazine comme un de nos meilleurs reporters cabines mais nous ne doutions pas de tes talents d’écrivain.

Ecoute, je ne voudrais pas faire dans la fausse modestie mais le fait que ce prix m’ait été attribué a été rendu facile par le fait que j’étais le seul en lice et par ailleurs le seul membre du jury. Mais ça n’en reste pas moins une satisfaction puisqu’il ne s’agit que de mon deuxième livre.

Quel est le thème de ce livre ?

 

C’est un récit où j’essaie de me replonger dans une période trouble de mon enfance, après le décès de ma mère et le parti pris fut de mettre mon grand-père maternel, Emile, comme personnage principal. C’était un homme que j’admirais et qui m’intimidais en même temps.

 

Pourquoi est-il question de bateau alors qu’il n’a jajajamais navigué ohé ohé ?

 

C’est la clé du récit. Effectivement mon grand-père n’était pas marin et n’a jamais tenu un gouvernail mais j’ai choisi ce titre (qui est aussi celui d’un film ndlr) pour faire comprendre aux lecteurs que ce récit n’a pas pour objectif de dire la vérité des choses. C’est plutôt un récit où les faits réels se mêlent à des suppositions, voire même à des songes. C’est la façon dont aujourd’hui je perçois cette période et si effectivement j’ai un peu interrogé les protagonistes de l’époque, je n’ai pas cherché à en faire une biographie objective.

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Pourtant, il y a beaucoup de dates, par moments même, ça vire à l’obsession…

Oui, je tenais quand même à ce que la chronologie et les dates de naissance soient exactes. Mais pour le reste, je prends des libertés.

On se rapproche un peu du roman alors ?

 

Je n’aurais pas cette prétention ! Le livre ne fait que 40 pages et contient beaucoup de photos. Non, c’est un récit personnel qui n’avait d’autre ambition que de me faire plaisir. Puisse-t-il apporter quelque chose à mes quelques lecteurs.

 

Des critiques y ont trouvé beaucoup de lourdeurs..

Oui mais je ne suis pas écrivain, je ne travaille pas dans le milieu littéraire. C’est un récit à prendre ou à laisser. Et le prix Kerniel me conforte dans ma position.

Quels sont tes projets ?

Traduire Proust en breton ! Nan, je plaisante. Plusieurs idées trottent dans ma tête mais je préfère ne pas les divulguer pour le moment. Mais l’idée de regrouper toutes mes notes-cabines présentes dans l’espèce de blog dans un seul volume papier me plaît assez. Mais là, il ne s’agira essentiellement que de la mise en forme puisque le travail d’écriture se fait au long cours.

A propos du recensement des cabines, est-ce que tu t'es fixé une limite ?

Non, je continuerai tant qu’il restera des cabines. Mais je ne ferai plus des kilomètres exprès. Les reportages se feront à l’occasion de passages dans les bourgs pour des raisons diverses, comme cela s’est fait en Irlande.

Merci Loïc, et encore, félicitations pour ce prix !

Le bateau d'Emile, déjà en rupture de stock chez Amazon et Fnac et n'est pour l'instant plus disponible pour le grand public. ISBN 2-226-085333-56, 80€. éditions Rombaldi, 16 rue Martin, 75000 Paris.

Commentaires

  • A quand l'adaptation au cinéma ? ;-)
    J'aime bien l'explication que tu donnes de ton titre. Tu es un grand écrivain Loïc, et je le pense sincèrement.

  • Par rapport à quoi tu dis ça ? les notes sur mon blog ?
    Ou était-ce ironique ?

  • Pas du tout ironique Loïc, non, vraiment, je trouve que tu écris bien et, ce, quelque soit le sujet que tu abordes, ce qui me parait une belle preuve de talent !

  • Carla, ton compliment me touche beaucoup parce que justement je n'ai pas confiance en moi, du moins dans ma façon d'écrire. Je n'ai jamais de compliments mais je ne suis pas un enfant, je n'en ai pas besoin mais de temps en temps, ça fait du bien.
    Aux enfants les compliments, aux adultes, les reproches, telle est la donne.

  • Prisca s'offusque gentiment ! Il est vrai qu'elle m'a toujours soutenu.

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