Émile, Mon grand-père maternel n'a jamais eu de bateau, n'en a sans doute jamais piloté non plus, d'où le nom de ce récit dont il est un peu le personnage central, ou le fil rouge pourrait-on dire. J'ai mis beaucoup de moi, passé beaucoup de temps, j'ai embêté des gens et je me suis battu avec un logiciel pourtant pas si compliqué. Il y a du texte, des photos, le tout fait 40 pages (je ne pouvais pas plus hélas) et j'ai commandé deux exemplaires pour ma pomme qui devraient arriver demain ou lundi.
Le parti pris fut de prendre des libertés avec la réalité, de partir en live, ce qui n'empêche pas que de longs chapitres sont purement biographiques. mais j'ai avant tout fait appel à mes impressions, à des souvenirs diffus, peu m'importe la réalité des faits. J'attends avec impatience donc l'arrivée de ce 'livre', avant tout pour vérifier qu'il est correct au niveau de la mise en page, qu'il soit lisible etc.
Ensuite, peut-être ferai-je des modifications ou pas...et après, j'enverrai un exemplaire à ceux qui m'ont aidé d'une façon ou d'une autre (4 personnes en fait).
Et pour les autres, soit je prêterai mon exemplaire (tout en sachant qu'une statistique affirme que 70% des livres prêtés ne sont jamais rendus) soit ils passeront à la caisse !
Sincèrement, je ne sais pas ce que vaut ce récit. Bien qu'adepte de la liseuse numérique, je crois que je ne pourrai m'en faire une idée claire que lorsque je l'aurai entre les mains et que je l'aurai lu. Ensuite, peut-être, vais-je regretter d'en avoir parlé ici. Je serai intransigeant (tout en sachant que je n'ai pas une plume d'enfer). Mais une chose est sûre, si le récit ne me convient pas, je ne le ferai lire à personne (sauf à ma femme). ..et enterrerai définitivement une carrière d'écrivain amateur.
Loïc LT
Commentaires
Le titre m'est sympathique, j'aime le souvenir de ce film qui trotte en moi. Attendons alors ce nouvel opus, je ne doute pas qu'il sera de qualité. Et quand bien même, ce qui importe c'est le besoin que tu as eu de le faire, l'investissement affectif à l'œuvre, non ? Il faudrait savoir se dégager du jugement des autres ; tu n'as pas obligation de plaire... Ca, c'est la cerise sur le gâteau. Crois-tu que Houellebecq et d'autres s'en préoccupent ?
Au fait, as-tu lu l'interview d'Angot dans Télérama ? Elle parle comme personne de la création littéraire. J'apprécie la sincérité qui se dégage de ses propos.
Non, je ne l'ai pas lue. Elle s'amende en vieillissant ?
Le titre 'le bateau d'Émile' s'est imposé quand je me suis souvenu du film (superbe film avec Lino Ventura et Annie Girardot) et justement pour montrer que le récit n'était pas purement biographique. J'aurais pu l'appeler 'les sabots d'Emile' (car il jardinait en sabots ou 'la moto d'Emile' (parce qu'il en a conduit brièvement) mais non, je voulais déjà par le titre dérouter le lecteur.....s'il y en a un...
Je ne sais ce que donnera ton écrit, mais je peux t'assurer que je suis envieuse de la qualité de ta plume. Si tu nous en mettais un extrait ? Pourquoi t'être limité à 40 pages ? C'est le format d'une petite nouvelle (et moi, j''aime bien les nouvelles), cela te convenait-il ?
Je ne pouvais faire plus de 40 pages, c'était un format imposé. Sinon, j'aurais fait plus long...80, 100 peut-être. Du coup, comme j'ai voulu en mettre un maximum, j'ai dû tasser un peu, ça risque de faire un peu chargé... On verra.