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recensement des cabines # 1 Baud

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Je n'ai trouvé qu'une cabine téléphonique à Baud. Elle se situe route de Pontivy et jouxte  le cimetière. Il y a encore quelques semaines, elle était recouverte de vieilles affiches du MDQ mais il semble que les employés de la commune, un jour où ils ne savaient pas que faire sans doute, se soient cassés le cul à les enlever. Le résultat final est mitigé. Un coup de Karcher arrangerait peut-être un peu les choses mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

Information technique : elle fonctionne. J'ai décroché le combiné et on me demande d'introduire ma carte (contrairement à la cabine de Camors qui ne répond plus de rien mais j'évoquerai celle-là demain)...mais quelle carte au fait ? Les télécartes ne sont plus en vente depuis avril 2014 et celles toujours en circulation seront inutilisables après 2016...Or, les PTT  se sont engagés à conserver au moins une cabine par ville de moins de 1000 contribuables et 2 cabines pour les villes de plus de 2000 contribuables. Comment pourront-ils donc utiliser les cabines ? Je fais une proposition aux PTT : rendre les appels en cabine gratuits. 

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Rien à voir mais à vingt mètres de cette cabine, route de Saint Barthélémy, il y a cette maison qui m'a toujours intrigué. Je ne l'ai jamais vu habitée. A qui appartient-elle et comment on peut laisser des biens immobiliers péricliter à ce point ? C'est d'ailleurs une chose assez courante dans nos bourgs bretons. En tout cas, je suppose vu la forme de l'ouverture sur le pignon qu'il s'agissait jadis d'un commerce genre mercerie, crèmerie ou chapellerie. 

En tout cas, lorsque j'ai fait ce papier, je ne me doutais pas que je finirais dans le Ouest.France grâce à Julie Schittly. 

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Aux confins de l'hiver, on s'occupe comme on peut. Quincailleries, cabines téléphoniques, et après ça va être quoi ? ...les vieilles boîtes à lettres jaunes des PTT qu'on trouve ici au là au détour d'une rue...va savoir...

Loïc LT

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Commentaires

  • A propos de maisons inhabitées, figure-toi qu'il y en a une, dans ma rue. Une belle bâtisse, probablement fin XIX ou tout début XXème siècle, demeure familiale avec de belles ferroneries. Il y a une plaque sur le portail, au nom d'une société toujours référencée dans l'annuaire. La belle demeure familiale a dû être transformée en bureaux à une époque indéterminée. Pour la petite histoire, le numéro de téléphone fonctionne, qq 'un décroche... mais moi j'ai raccroché ne sachant que dire. Je n'ai jamais vu les volets ouverts, depuis plus d'un an que j'habite ici. Régulièrement, je vois un monsieur venir passer la tondeuse dans le jardinet devant. Mais quel n'a pas été mon étonnement, cet hiver, de constater... que le chauffage marche ! En effet, à heures régulières, de la fumée s'échappe du conduit de chauffage. Au moins peut-on penser que les propriétaires ne laissent pas leur bien se dégrader, à défaut de l'utiliser ou d'en tirer profit... Au prix des impôts locaux et fonciers, je ne comprends tout de même pas pourquoi des gens peuvent conserver un bien qui coûte et ne rapporte rien....

  • Mais donc, si quelqu'un décroche, tu veux dire que quelqu'un vit dans cette maison ?

    Sinon, très modianesque ton commentaire ! J'aime bcp.

    Et cette maison dont je parle, je ne suis même pas certain qu'elle soit inhabitée. On voit parfois des personnes âgées vivant seules, qui se contentent de peu et qui ne peuvent plus entretenir ou faire entretenir les extérieurs. Elles sortent peu ou pas du tout et se font livrer les repas par les services sociaux. Il leur suffit d'une pièce bien chauffée et d'une salle de bain qu'on ne devine pas de l'extérieur. Ce sont des gens qui ne conçoivent pas finir leur vie dans une maison de retraite ou qui de toute façon n'en ont pas les moyens (c'est 2000€ par mois quand même) et qui conservent le minimum d'autonomie leur permettant de subsister. Il va sans dire qu'ils n'ont plus de famille ou alors de lointains neveux qui n'en ont que faire.
    Je dis ça parce que je passe tous les jours devant une maison délabrée mais qui est habitée. Je vois parfois le vieillard ouvrir un volet (mais c'est rare qu'il l'ouvre) quand je vais au boulot. Mais il est évident que pour n'importe qui qui passerait devant sans le savoir, la maison est inhabitée.

  • Je pense qu'il y a un renvoi du téléphone vers d'autres bureaux, ailleurs. Il y a quelques années, dans une rue près de la maison où je vivais alors, il y avait une maison ancienne, entourée d'un jardin dont on devinait encore les allées et les arbres fruitiers. La maison était ancienne et avait probablement précédé toutes celles qui l'entouraient. Les volets étaient fermés, et seule s'entrouvraient encore ceux d'une fenêtre, et de la porte d'entrée qui donnait certainement sur la pièce principale. Un très vieil homme passait ses journées assis là, devant, sur une chaise. Il était vêtu d'un pantalon informe, d'un gilet de corps jauni par l'âge - et probablement le manque d'hygiène. Il n'avait pas l'air commode. Et puis un jour la fenêtre et la porte sont restées fermées. Quelques mois plus tard, la maison a été rasée, et à la place de la maison et du verger il y a désormais trois maisons neuves, qui jurent horriblement avec l'ancien portail toujours en place.

  • Ce doit être un beau portail pour qu'ils l'aient laissé.

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