Elle est présente en première page et puis deux ou trois fois à l'intérieur de cet hebdomadaire local qui ratisse comme l'indique son nom tout le centre Morbihan ( mais Pleugriffet surtout). Ma femme est tombée dessus (mais elle ne s'est pas fait mal, je vous rassure) pendant le petit dèj et m'a demandé si rien ne me choquait.
Je ne sais pas si j'ai trouvé la réponse de suite. J'étais moi-même en train de me poser des questions sur le bon sens de certains journalistes (un article avec ce titre : y-a-t-il trop d'étrangers sur Terre ? m'avait interpellé ce matin-là. Pour moi, ce titre ne veut rien dire à part qu'il y a trop d'extraterrestres sur notre planète mais ce n'est évidemment pas ce que voulait dire le sociologue Augustin Barbara dans son point de vue).
Cette publicité - dans la Gazette n°1885 dont une page est consacrée à un artiste de Pleugriffet nommé Tahar Ichalalen (et non Ichalen comme l'écrit la Gazette) qui travaille le bois d'arbre ( son site : skuldhurtaar.jimdo.com ou cliquez directement ici ) et qui est arrivé à Pleugriffet en bateau en 2008 mais n'a pas acheté de moulin - présente deux défauts.
Le premier est qu'on ne sait pas ce que vend la boutique. A première vue (pardon du jeu de mots), on penserait à des lunettes. Et bien non, ce sont des chaussures.
Le deuxième défaut est le nom de la boutique : de toute les façons. Ma femme m'a dit qu'il manquait un S à toute, ce que j'ai confirmé. J'ai regardé sur GoogleMap comment se présentait la vitrine, hélas, le cliché date de 2008 et le magasin n'existait pas. De toute façon (pas de S ici -) , il n'y a pas photo, que Google le veuille ou non, ( car il y a à boire et à manger dans les réponses...même les pages jaunes ne mettent pas de S mais la page de Locminé Commerce en met), il y a un S à toute. A la limite, on pourrait considérer que le nom d'un magasin constituant un nom propre, on peut l'orthographier comme on veut. Mais c'est un argument léger comme 10kgs de plumes.
Mais moi, je m'en fous, je n'ai pas besoin de lunettes et quand bien même j'en aurais besoin, je n'irais pas en acheter dans un magasin qui vend des chaussures 1, rue du Fil à Locminé.
Enfin, pour illustrer cette note triste comme ce dimanche matin brumeux, voici un exemple du travail de Tahar, artiste polyvalent qui a le bonheur d'exercer ses talents à Pleugriffet (mais je ne suis plus très sûr qu'il soit arrivé en bateau en fait).
Loïc LT