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anna gavalda

  • CR18 : ensemble c'est tout - Anna Gavalda

    c11d405809cb088a0d4ad711865cc808.jpgJe m'entretenais tout à l'heure du politiquement et du culturellement correct avec une blogueuse ...et bien voilà un compte-rendu qui tombe à point, les milieux littéraires un peu précieux n'ayant de cesse de dégommer une certaine littérature française contemporaine dont Anna Gavalda serait l'une des réprésentantes. A titre perso, je dirais que je m'en fous. Je choisis un livre en fonction de son odeur, de son épaisseur, de mon humeur du moment et non en fonction des on-dit. Mais celui-ci je l'ai choisi encore plus arbitrairement. Le matin du 31.12, n'arrivant plus à dormir et ne voulant pas encore me lever, j'ai laissé ma main droite glissser sous le lit où elle a heurté ce livre de Gavalda qui trainait là depuis quelques mois. La lecture a commencé la minute suivante. Elle s'est terminée tout à l'heure. Bilan des courses, c'est pas mal. Après la radiographie des classes moyennes par Reinhardt (qui pénètre aussi beaucoup les classes supérieures - car tout est question de lutte des classes en ce bas monde, il faut le dire), me voici dans une sorte de radiographie de la France d'en bas..3 jeunes gens un peu bizarres hors système, plus ou moins dans la galère se rencontrent par hasard, se soutiennent, se relèvent...et finissent dans leur misère par être heureux. Ce que l'éditeur appelle 'la théorie des dominos à l'envers'. En parlant de Reinhardt, j'ai envie de vous dire que ce livre est quasiment l'antihèse de Cendrillon, sur la forme et sur le fond. Sur la forme puisque c'est un livre clairsemé d'alinéas et de chapîtres courts au contraire de Cendrillon. Et sur le fond, comme déjà dit aussi parce qu'ici, on est un peu plus dans l'optimisme de bon aloi. (dans Cendrillon aussi, il y a des pages qui font rêver mais il y a quand même l'idée que le système va un peu dans le mur...). Dans ensemble, c'est tout, non. Sa moralité serait qu'on peut s'en sortir avec de la bonne volonté, de la solidarité, par les petits bonheurs de la vie, en s'aimant...

    La première partie ça l'a fait. Et puis, à partir du moment où tout le monde nage dans un certain bonheur sans oser se l'avouer, ça l'a plus fait. Je ne sais pas pourquoi, je me sentais gêné pour eux. ça m'a lassé. Tout semble trop facile quand le bonheur règne.  Les gens s'aiment alors malgré leurs différences, le manque d'argent n'a pas d'importance et tout problème a sa solution.. sentiment bizarre qui me confirme que le bonheur et l'art cohabitent très mal (puisqu'évidemment, il faut considérer ce livre comme une oeuvre d'art, va sans dire).

    A propos d'oeuvre d'art, je m'attaque au présent du destin, un Harlequin signé Jane Porter..C'est bon, c'est bon, on se calme. Vous imaginez qu'il y a une explication...et qu'elle viendra...dans une future note. +