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recensement des cabines # 24 Morbouleau (Locqueltas 56)

Il y a quelques mois, je m'étais déjà rendu à Locqueltas qui se situe à quelques kilomètres de mon boulot pour effectuer un éventuel recensement des cabines mais n'ayant pas trouvé d'édicule téléphonique, je suis rentré bredouille du bourg car tel est le règlement. C'est un fait que de jolis petits villages de la Bretagne intérieure échappent à mes reportages. Mais c'est très bien ainsi, sinon, il n'y aurait aucune limite et je passerais mes weekends à photographier tous les bourgs environnants. 

Dans un premier temps, Locqueltas est donc hors-jeu. Les mois passent et un jour, un type m'envoie une photo d'une cabine téléphonique prise au lieu-dit Morbouleau se situant sur la commune de Locqueltas. Locqueltas est donc repêché car même si le mobiphone ne se situe pas dans le bourg proprement dit (bourg qui a été récemment totalement réagencé ce qui a dû engendrer l'élimination d'une possible cabine), il se situe sur son territoire. 

Je me suis donc rendu aujourd'hui à Morbouleau, lieu-dit faisant partie de ladite commune. J'ai très vite trouvé l''objet de mes investigations. 

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Je ne me suis pas trop attardé sur la cabine (qui fonctionne et qui répond au numéro suivant : 02 97 66 65 68) et qui se situe au bord de la départementale D778, une longue ligne droite très empruntée et où ça roule très vite.

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C'est ce qui gâche un peu Morbouleau, déjà peu gâté du fait de son éloignement du bourg et de tout. Il n'empêche que des permis de construire ont été accordés et que des maisons contemporaines ont poussé dans ce lieu tels des champignons incomestibles. 

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Cette maison quelconque est une parmi d'autres (plus excentriques), passons là-dessus et arrêtons nous devant cet édifice ressemblant à un ancien bar. D'ailleurs, on m'avait affirmé que ce troquet était fermé mais en fait non. Je me suis garé devant et une dame portant un bonnet de nuit déambulant devant le commerce m'a stipulé qu'évidemment le bar était ouvert, ce qui à première vue était loin d'être évident. 

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Je suis donc entré et comme tant d'autres bars de ce genre qu'on trouve en Bretagne, j'ai été à peine surpris de me retrouver dans les années 50 avec ces vieilles tables en bois, le zinc en formica et une déco à l'avenant. 

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Il y avait des gens dans ce bar mais la patronne a refusé que je prenne une photo d'elle et les consommateurs étaient tellement impénétrables que je n'ai pas osé leur demander la permission. Je suis donc sorti laissant Régine avec ces deux clients taiseux.

Ensuite, je me suis rendu à Locqueltas, rendu photographiable grâce à Morbouleau. Locqueltas ne devrait pas négliger Morbouleau, Mais n'aimant pas que mes notes traînent en longueur, je décide que Locqueltas fera l'objet d'un reportage à part. 

Pour rester en cohérence, je vous présente non pas le trajet Grand-Champ-Morbouleau mais le trajet Camors-Morbouleau (le bleu) , car je suis parti de Camors de bon matin et pour pas que mes lecteurs ne soient perdus, il est préférable que le point de départ reste le même. 

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Morbouleau, reportage réalisé le 25.09.15 à midi. temps ensoleillé et doux. 

Loïc LT

Commentaires

  • je trouve, ayant lu moi aussi, le dernier Angot, que son écriture est très easy reading. mais j'ai aussi entendu Dabadie aujourd'hui à la radio faire l'éloge de la simplicité. La limite de ce roman est à mon avis son contexte. Trop anodin. Manquant de relief. Par exemple ma dernière lecture (1984 de Orwell) m'a laissé pantois. pas Angot. Sûrement une histoire qualité de scénario. De propos.

  • Ce commentaire (que je salue, c'est tellement rare ici) est un peu hors-sujet mais bon on va dire que Angot rime avec Morbouleau.
    C'est un fait que Christine Angot n'est pas George Sand mais elle a le talent de pouvoir écrire un roman, ce que 99.99% de la population française est incapable de faire.

  • Mais la prochaine fois que tu viens dans le Morbihan, on ira ensemble dans ce bar, si tu veux.

  • Locqueltas !!! Ca sonne bizarrement à mes oreilles car j'ai fait mes classes au camp de Meucon! Mais ça fait si longtemps que j'avais oublié ce nom! On y passait je crois lors des "marches-commandos" 8 Km en moins d'une heure !
    Mais quelle connerie tout ça ! Il existe toujours ce camp du 3ème RIMA ???
    salut çà toi, Loïc

  • salut Arlequin, je te réponds aussitôt, j'étais justement en train d'écrire une note.
    Il y a toujours un camp militaire à Meucon et je le traverse de temps en temps et beaucoup de bâtiments militaires (résidences, entrepôts...) sont à l'abandon. Mais il y a toujours une activité militaire...mais comme partout, depuis la fin du service militaire, la voilure a été réduite.
    Reste l'aéroport (où j'ai fait mi-août mon baptême de l'air dans un coucou appartenant à une assoc amateur). Eh oui, je n'avais jamais pris l'avion. On a survolé le Golfe du Morbihan.

  • Et tu n'as pas fait de note à ce propos ? Pourtant, le golfe du Morbihan vu de haut, ça devait être beau !

  • Oui, c'était merveilleux ! Mais je ne dis pas tout. Je préfère que le blog garde ce côté décalé, avec ses reportages cabine et autres...désolé.

  • Merci pour les nouvelles, Loïc, à l'époque, le camp de Meucon grouillait d'activités!!! Il y avait même près de l'aéroport, un sinistre bâtiment où sévissait, paraît-il, la "mère casse-bite", mais je suppose que ça fait partie de la légende de tous les camps militaires!
    Il vaut mieux survoler le golfe que fréquenter ce genre de lieu! J'en garde un souvenir très mélangé, belle camaraderie et connerie militaire. C'est là qu'a commencé mon anti-militarisme. Après ça s'est aggravé!
    Bonne soirée.

  • Ce n'est pas une légende. Le café s'appelait "l'oiseau bleu" me dit un collègue et il paraît que l'adresse était chaude...

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