On ne change pas une équipe qui s’amuse, je viens de composer un petit poème grivois librement inspiré d’un petit poème en prose de Julie (un contact facebook et libraire de son état) que voici :
Dans un parc je ne sais où
Tu essaies de me dessiner, je ne sais qui,
Mais tu n’y arrives pas parce que tu bandes
Je te pousse dans tes retranchements
Je te dis « Concentre-toi, imagine au lieu de me regarder »
Alors, tu pousses un grand soupir et me dessines nue
Et tu ne bandes plus
Et dans ton dessin
Toute la force sexuelle sublimée
Julie
Ma version :
Dans un parc inconnu
D’une ville sans âme
Une fille ingénue
Posait pour un quidam.
Ce dernier qui n’était
Autre que son amant
Bandait tant qu’il pestait
Contre le firmament.
Imagine-moi nue
Lui dit-elle effrontée
Et peut-être ainsi mue
Tu pourras débander.
Et le dessin qu’il fit
De sa muse effeuillée
Fut si fort qu’il se vit
En train de la baiser.
loïc lt
Je voudrais le compléter par un dernier quatrain, ce serait une ouverture spirituelle sur l’assouvissement et l’automne dans le parc. A suivre, peut-être...
Commentaires
Je ne suis plus libraire, cher ami ! :-)
J'avais oublié qu'il n'y en avait plus.
Voilà qui fait fort bien écho au très beau L'Amant de Lady Chatterley, revu hier soir sur le petit écran.
On a écrit la dernière strophe :
Et lâchant son crayon
C’est en elle qu’il vint
Sur leurs dos les rayons
Etaient doux comme vin
si, il y en a encore, mais je commençais à ressentir les effets de ce boulot hyper-physique dans mon dos... Puis les contrats précaires, bof.
Oui, très beau final de Julie, mêlant sensualité et poésie.
Bah c'est toi qui a quasi tout écrit ! Fine équipe, mais c'est toi le meneur !