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grippe A et réchauffement climatique, même combat

Quand les médias ont commencé à parler de grippe a au printemps 2009, je ne sais pas pourquoi, j'ai tout de suite senti qu'on essayé de nous faire peur avec rien du tout. Je me souviens en avoir parlé avec un type et qui m'avait répondu que comme d'habitude je remettais tout en question, qu'il fallait toujours que j'ai des idées originales, qu'à ce qu'il savait je n'étais pas médecin et que ne je bossais pas à l'OMS. Bon.
Les mois ont passé, l'hiver est arrivé et force est de constater que j'avais un peu raison. Il y a bien eu soi disant 5 millions de français ayant chopés le virus (mais bizarrement autour de moi, je n'ai entendu personne me dire qu'il l'avait chopé et je n'ai vu ni dans mon entreprise ni dans l'école de mes filles plus d'absents qu'un hiver normal) mais tout ça ressemble quand même à un pétard mouillé. A tel point que je me dis que si "on" avait décidé de nous cacher l'existence du machin, personne ne se serait rendu compte de quoi que ce soit. On aurait juste économisé quelques milliards d'euros (rien qu'à l'échelle de la France) et plusieurs forêts de conifères.
Pourtant donc, ce sont des médecins de l'OMS et les meilleurs virologues de monde qui sont à l'origine de toute cette fumisterie..et le petit discours du quidam que je suis comptait peu évidemment. Mais évidemment, je ne suis pas le seul à m'être douté de la supercherie puisque selon différents sondages, les français se foutent de la grippe a et qu'au bout du compte ils ne seront pas 10% à se faire vacciner.
Je me marre..

Il en va un peu de même avec le réchauffement climatique. Comme une grosse majorité des climatologues (faisant partie du GIEC pour certains d'entre eux) affirment que non seulement le réchauffement climatique est avéré et que par ailleurs il est dû à l'activité humaine, il est impossible pour un citoyen lambda de donner son avis sous prétexte qu'il n'est pas scientifique.
C'est un fait que je ne connais rien au climat, que j'ai juste un bts de compta mais il se trouve que depuis quelques temps je m'intéresse à la question parce que je ressens dans ce domaine comme une erreur scientifique (ou plutôt une fausse route). Ai-je le droit d'avoir mon avis sur la question ? Ai-je le droit de ne pas croire que l'homme influence le climat et être pourtant très sensible au soucis écologique ? Il se trouve qu'en fouinant un peu sur les sites, je me suis rendu compte que ce qu'on appelle les "climato-sceptiques" sont plus nombreux qu'on le dit, qu'ils ne sont pas tous à la solde du lobby pétrolier, que ce sont loin d'être des guignols (à part Claude Allègre qui m'agace). Globalement, ils trouvent les conclusions duGIEC trop simplistes pour des phénomènes qui sont compliqués et puis j'aime la modestie et le doute qui émanent du discours des climato-sceptiques.
Je pourrais écrire des lignes là-dessus, ouvrir même un blog sur la question mais là n'était pas mon intention : je voulais juste dire que ce n'est pas parce qu'une majorité de scientifiques disent que..qu'ils ont raison, qu'il y a plusieurs raisons à ça que je ne vais pas évoquer ici (mais l'une d'entre elle est que les médias les poussent à la faute).

Mais heureusement encore une fois, je ne suis pas seul. Je constate que sur le net, beaucoup de gens de peu, c'est à dire des gens comme moi doutent carrément des évidences que balancent les médias.
J'ai évoqué la grippe a et le réchauffement climatique..mais j'aurais pu aussi parler de la "crise" qu'on a soudainement essayé de nous vendre par un beau matin de septembre 2008 et qui, il faut bien le dire, n'a pas frappé comme les journalistes l'avaient espéré.
Enfin, je ne suis pas un incorrigible optimiste. Ni pessimiste, ni optimiste, j'essaie à mon humble niveau d'analyser les choses telles qu'elles sont. Je constate qu'il n'en est pas de même pour les journalistes qui ont tout à gagner à effrayer plus que de raison.
Il va bien falloir que ça cesse à jour, d'une façon ou d'une autre.

Attention : cette note, n'étant pas de nature littéraire sera détruite très rapidement.

loïc

 

Commentaires

  • Eh ! pourquoi la détruire ? je l'ai trouvé intéressante ! En particulier ta phrase "A tel point que je me dis que si "on" avait décidé de nous cacher l'existence du machin, personne ne se serait rendu compte de quoi que ce soit." oui, tu as raison, il y a l'évênement et puis le choix qui est fait, dans la communication - ou pas - de l'évênement. Ou parfois, pas d'evement du tout, mais "on" fait comme si.
    On a parfois l'impression de nager en pleine SF, sauf que pas de bol, c'est la réalité, ou, du moins, une certaine réalité relayée par les médias, tu as raison.
    Merci et bonnes fêtes Loïc !

  • Il en est de même de la "crise" : pour quelque chose comme 80% des français, la "crise" n'a de réalité qu'à travers les médias. Et pourtant, "on" nous dit que c'est la pire depuis 1929.

    dixit Eric Chauvier : "« C'est la crise pour tout le monde. La crise financière secoue les économies. Elle modifie notre existence. Comment faire pour l'affronter ? Elle altère de deux points le moral des Français. Il va falloir adapter nos modes de vie. La fin de la crise n'est pas pour demain. Elle est pour demain. La crise de système est devenue une crise de confiance. »
    Toutes ces phrases d'experts autoproclamés, que vous entendez dans les médias, ont pour point commun de ne spécifier aucun contexte. Je peux aussi bien remplacer le mot « crise » par le mot « dieu » ou par le mot « diable », une question demeure : avez-vous une quelconque prise sur la situation que désigne ce mot ? Si je reprends la dernière phrase, soit « La crise de système est devenue une crise de confiance », pouvez-vous vous projeter distinctement dans ce « système », et comprendre les liens réels qui le relient à votre existence ?"

    lire la suite ici (excellent blog au passage) : http://blog.lignesdefuite.fr/post/2009/12/20/dans-la-prostration-du-langage

  • Je m'étais fait le même type de réflexion en entendant, au début de ladite crise, un titre du JT "le CAC40 a chuté de 40 % ce matin à la bourse de Paris". Ca se voulait extrèmement alarmiste. Or, combien d'entre nous savent qu'est-ce que ce fameux CAC40 dont on nous rabache les oreilles ; quant à 40 %... de quoi, par rapport à quoi, à quand... ? ... bref, de l'information qui n'en n'est pas du tout...

  • De mon point de vue, le bilan est là : Il n'y a pas eu d'épidémie massive, l'action du gouvernement n'a pas été futile. On peut effectivement reproché un mangue d'organisation et de cohérence au niveau de la campagne de vaccination, les médecins généralistes auraient dû pouvoir vacciner en cabinet. Au moins, cette pandémie restera une "bonne" expérience.

  • Je ne suis pas d'accord. 5 millions de gens vaccinés ne suffit à faire barrage au virus. Et il était avéré que ce virus n'était pas dangereux avant même le démarrage de la campagne de vaccination.
    Une bonne expérience...qui nous a couté combien ? Le jeu en valait-il la chandelle ?

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