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procrastination aiguë

06042009857.jpgDepuis quelques jours, je souffre de procrastination aiguë et ce mal touche toutes les parois de mon existence. C'est ainsi que j'ai considérablement baissé mon rythme de lecture car je trouve que la littérature est difficile et contraignante. C'est ainsi aussi que lassé de la nausée, je l'ai purement et simplement abandonnée. Et là j'ai peut-être fait l'erreur de m'attaquer à un roman que je savais un peu prise de tête, à savoir la route des Flandres de Claude Simon, une sorte de roman expérimental conçu pour étudiants en lettres modernes. Car la  route des Flandres est un roman difficile, avec peu de ponctuation, j'au du mal à m'y retrouver car les choses ne sont pas explicitées et l'auteur passe du coq à l'âne sans crier gare et sans même changer de phrase.
J'ai pensé abandonné également mais dans un sursaut d'orgueil, j'ai dit "non !". L'idée est de vaincre le mal par le mal comme on dit et donc je poursuis la lecture. Pour m'aider dans cette audacieuse entreprise, j'ai cherché sur la toile des résumés un peu plus complets que la toute petite chose écrite* en quatrième de couverture mais je n'ai rien trouvé. Soit, on fera sans. Et on tentera de comprendre quelque chose à cette affaire et on aidera même les futurs courageux en tentant de faire soi-même un résumé.

* voici le résumé : Le capitaine de Reixach, abattu en mai 40 par un parachutiste allemand, a-t-il délibérément cherché cette mort ? Un de ses cousins. Georges, simple cavalier dans le même régiment, cherche à découvrir la vérité. Aidé de Blum, prisonnier dans le même camp, il interroge leur compagnon Iglésia qui fut jadis jockey de l'écurie Reixach. Après la guerre, il finit par retrouver Corinne, la jeune veuve du capitaine... Résumé assez trompeur car semble augurer un récit conventionnel, ce que n'est pas du tout la route des Flandres.

Ensuite..
- l'âge d'homme, Michel Leiris
- le désert des Tartares, Dino Buzzati
- Un Balzac mais lequel

Commentaires

  • Ça m'arrive aussi de voir partir ma vie à vau-l'eau quand je me bute sur un roman illisible parce qu'il est mauvais ou difficile. Ça réamorce ma dépression. Des fois ça dure et perdure. La lecture a une influence directe sur mes états d'âmes et ma joie de vivre.

    Je vois que pour la suite tu ne t'es pas donné une liste de lecture facile en apparence. Hang on !

  • Je ne sais pas si Leiris est si facile. A moins que ce ne soit de l'ironie ?

  • Je me suis mal exprimé, je voulais dire que ton choix de lectures est difficile !

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