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des jours et des livres (5) - Jean Rolin

c3a8461525262cdd18678f85051a209e.jpgJe suis en train de lire zones de Jean Rolin et suis sous le charme. Le narrateur décrit de façon très précise en même temps que très poétique des rues, des quartiers, des zones de Paris dans lesquels il se promène. Pour l'instant, je ne sais pas ce qu'il cherche, ce qu'il veut mais il apparait que ces divagations dans des endroits sans intérêts et peu touristiques se suffisent à elle-même. Du même auteur, je suis également tenté par Terminal Frigo, une sorte de road-movie industriel dans les ports de pêche de France

ça me fait penser à la tentative d'épuisement d'un lieu parisien du maître en la matière, Georges Pérec. Je viens d'ailleurs de l'acheter et je trouve qu'il serait assez cohérent que je le lise juste après.

Après ce bain de littérature géographique, je vais lire Middlesex de Jeffrey Eugenides.

Depuis hier soir, nous sommes en Normandie où les filles viennent de passer 15 jours chez papy-mamy. Quand on est arrivé, après 3 heures de route épuisante, les filles nous ont sautés au cou en criant 'papa !' 'maman !'. C'était naturel, ça venait du fond du coeur et je crois que j'ai failli pleurer..pour la première fois depuis des années. Pendant une demi-heure, après cette arrivée inoubliable, j'étais sous l'emprise d'une émotion indicible que les apéros servis par les grands-parents avaient tendance à amplifier. Après on a mangé une raclette et bu beaucoup de vin rouge. Dessert  et café-calva. Et puis billard avec bières. Résultat : ce matin, grosse gueule de bois.

Résultat donc, grosse gueule de bois ce matin. Mal au crâne, envie de vomir et tout qui bouge autour de moi comme dans un manège. Je suis quand même allé dans la grande librarie de Saint-Lô où j'ai l'habitude de flaner. Mal m'en a pris. Chaque fois que je penchais la tête pour voir les titres des livres ou que je me baissais pour voir les ouvrages d'en bas, je manquais m'évanouir. Je suis sorti sans rien alors que hier soir j'avais budgétisé pour cette sortie une somme conséquente

Là, il est 14h30, nurofen et doliprane aidant, je vais beaucoup mieux. Quelle galère les amis !

Loïc

 

Commentaires

  • 1) C'est bien la Normandie, mais tu vas rater les 10 Km d'Arradon (voire les 30)

    2) C'est exprès "de d'autres" dans l'entête ? C'est chiant à lire.

    3) Les retrouvailles d'enfants sont parfois surprenantes, ça va des manifestations physiques explosives à l'indiférence totale. Pour signifier la même chose.

  • Voilà, vous l'avez dit " ...envie de vomir "
    Vous auriez pu dire " envie de dégueuler...dégobiller...gerber..."
    Moi je dis " avoir le coeur au bord des lèvres "
    On dit aussi "avoir le coeur barbouillé" et pire, quand l'irréparable arrive " mettre le coeur sur le carreau". Toutes ces locutions, vérifiables dans le dico, datent d'une époque où l'on confondait le coeur avec l'estomac !

    Donc je suis revenue faire un petit tour sur "blog vraiment sympa", puisqu'on y parle bouquins .
    Arrivée d'ailleurs par hasard en navigant de lien en lien.

    Question lecture, après le pavé (trop?) ambitieux de Reinhardt, quelques petits opus vite lus, parce que j'aime cette alternance :

    "La menace" de Yann Queffélec 93....triste

    "Darling" de Jean Teulé vient de paraître en Pocket....très triste

    "Mal de pierres" de Milena Agus 06....assez triste

    "Pourquoi suis-je noir ?" de Patrice-Loup Riffaux...horriblement triste
    (d'une petite maison d'édition de ma région, le Gard, "HB", Huguette Bouchardeau)

    Après toute cette déprime, je lance un appel " conseillez-moi du gai ! " ..

  • oui, Franssoit, je trouvais aussi que 'de d'autres' sonnait mal. Je verrai à changer la formule.
    Concernant le running, je ne fais qu'une course de temps en temps (une par trimestre exactement) et donc je dois faire des choix. La prochaine, c'est le trail Maryse Le Gallo, dimanche prochain à Camors.

    Françoise, je me rends compte également que la plupart des bouquins que je lis sont tristes. Sauf peut-être 'ensemble, c'est tout' d'Anna Gavalda que j'ai lu en début d'année. Très beau livre, un peu naïf dans le propos certes mais une vraie leçon de bonheur à l'usage de ceux qui galèrent dans la vie.

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