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CR : Martine, la dispute - Jean-Louis Marlier/Marcel Marlier


9782203106925.jpgIl ne s’agit pas du dernier Martine mais je ne l’avais pas dans ma collection (oui, j’ai toute la collection et des volumes très rares achetés pour certains très chers...une collection qu’à moi, d’ailleurs mes filles ne se sont jamais intéressées à Martine). Ce numéro 57 de la série (qui en compte désormais 60, il m’en manque donc 3 ) est paru en juin 2016. Mais ça devient un peu compliqué chez Casterman car le même livre est sorti sous un autre nom en septembre 2007 sous le titre J’adore mon frère !... En fait, l’éditeur est malin. Pour une même histoire, il crée plusieurs volumes sous des noms différents pensant berner les martinophiles.

Donc, l’histoire. Comme tout le monde le sait, Martine (qui n’a pas beaucoup grandi en 50 ans mais qui a quand même un amoureux, ça bouge...mais il faut arrêter avec cette critique comme quoi elle n'a pas grandi et se dire que les auteurs ont décidé de figer le temps)  a un petit frère qui s’appelle Jean et un autre frère qui se prénomme Paul et dont j'ignorais l'existence). Les parents sont parfaits, la maison est cossue et il neige en hiver. Les relations entre Martine et Jean sont semblables à toutes les relations garçon-fille au sein des fratries. Il y a des moments de complicité et des moments de chamaillerie.

 

DSC09645.JPGEt ici, donc, comme le titre l’atteste, Martine et Jean se déchirent parce qu’alors qu’elle avait presque fini son château de cartes, Jean balance une peluche sur l’édifice qui du coup s’effondre. Martine est très en colère d’autant qu’elle est punie autant que son frère. Peu après, elle cherche à se rassurer en s’installant devant son pc pour discuter avec Antoine, son amoureux, mais Jean qui n’a pas compris la leçon vient encore embêter Martine en essayant de lire dans son dos. Martine s’énerve, bouscule Jean et sa tête heurte une petite table. Jean saigne au front. Il faut l’emmener aux urgences. Martine s’en veut terriblement. Elle a peur pour Jean. Elle est triste comme jamais elle ne l’a été. Patapouf  et une amie tentent bien de la rassurer mais elle inconsolable.

Heureusement, Jean rentre des urgences le sourire aux lèvres. On lui a fait quelques points de suture mais rien de méchant ! Martine décide de lui écrire une longue lettre pour lui demander pardon, une longue lettre qu’elle enferme dans un bel emballage.

Tout est bien qui finit bien. Martine adore effectivement son frère !

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mon avis : c’est un Martine classique. On ne change pas une équipe qui gagne. Beaucoup de frères et soeurs se retrouveront dans cette histoire et les plus jeunes ne seront pas dépaysés car si Martine utilise toujours un vieux téléphone, elle utilise un pc portable et se connecte à internet ! Révolution pour les fans de Martine ! Les dessins de Marcel Marlier sont toujours aussi magnifiques et j'affirme que c'est un grand artiste qui nous donne à voir une sorte de monde idéal en harmonie avec le quotidien banal en même temps qu’enchanteur de Martine que Jean-Louis Marlier (auteur qui a succédé à Gilbert Delahaye, décédé, le nom de ce dernier apparaissant quand même sur la couverture) décrit très bien.

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Il y a quelque chose dans la série des Martine qui échappe au temps. La famille de la fille qui ne grandit pas semble vivre dans un monde où les problèmes et le monde extérieur n’existent pas ou alors que par leurs bons côtés. C’est un peu le défaut de la série...mais c’est ce qui fait son succès. On se sent bien, on se rassure lorsqu’on lit Martine. Lire Martine, c’est un peu passer une veillée de noël, on met tous ses soucis de côté, tous les problèmes du monde et on se laisse prendre à cette vie rêvée.

On t’aime Martine...et continue à nous faire rêver.

Loïc LT. 

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Commentaires

  • Une esthétique purement française et inimitable, un rêve utopique rendu dans un léger flou artistique. J’admirais, enfant, les lignes pures des visages, des silhouettes, les robes des femmes, les coiffures, les petites boucles perdues, les couleurs pastel. Les histoires étaient bien secondaires, mais se perdre dans la beauté des images, les reflets dans les yeux, les détails d’une socquette, d’une barrette, d’un regard ! Mes préférés ? Martine prend l’avion (je m’en suis posé des questions, sur la destination, les motivations des uns et des autres, leur identité, leur nationalité, ce qui pouvait bien être dans leurs assiettes), et Martine petit rat de l’Opéra. Et détail important, dans les années soixante et soixante-dix, les robes des petites filles sont TOUJOURS trop courtes.

  • Joliment résumé Véronique.
    Les jupes trop courtes laissant entrevoir les culottes 'petit bateau' -) Oui, Gilbert Delahaye a sans doute un petit côté vicelard !

  • 'gaffe Loïc, ça commence par une collection de Martine, ça finit avec Le Figaro Magazine ;-)
    Plus sérieusement, je me souviens avoir beaucoup aimé les Martine, quand j'étais petite fille, je garde un bon souvenir des jolies images et des belles couleurs pastels.

  • On ne se moque pas de ma collection de Martine !!!
    J'en ai des collectors avec marqué 'Farandole' dessus que j'ai acheté très cher !

  • Ne t'inquiètes pas, je me moque toujours avec beaucoup de gentillesse ! Et puis le propre d'une collection est certainement de toucher quelque chose de profond chez le collectionneur, qui échappe peut-être à l'oeil extérieur.

  • Je sais que c'était gentil !
    Le quelque chose de profond oui...une enfance rêvée..que je n'ai pas eu la chance d'avoir

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