J'en ai déjà parlé ici. Je mets le film Pierrot Le Fou au firmament de mes films préférés. Il envoie une charge poétique énorme matinée de nihilisme et d'anarchisme avec quelques références à Rimbaud ce que vous imaginez n'est pas fait pour me déplaire. Chaque fois que je le revois, je repère un détail qui m'avait échappé. Car rien n'est laissé au hasard chez Godard. Les livres que lit Pierrot (je m'appelle Ferdinand) ou les affiches en fond du décor. Ce film qui date de 1965 fait partie des films abordables de Jean-Luc Godard (avec le mépris et à bout de souffle). Tout ce qu'il a fait après, c'est du cinéma pour intellos et où Godard brise les codes et se regarde filmer.
Pierrot le Fou préfigure ce cinéma d'avant garde mais reste accessible au grand même s'il faut faire un petit effort quand même.
Voici quelques photos du film que j'ai capturés ce soir...enfin ce soir, il est 2 heures du matin et j'ai bu trop de café.




Le film est plus au moins une adaptation du roman '"le démon d'onze heures" de Lionel White, livre que j'ai acheté pour trois francs six sous sur Rakuten.
