J'aime dans son regard aux prunelles vicieuses
Détecter le pécher et la concupiscence
Et puis dans son sourire aux lèvres sulfureuses
Songer aux nocturnes et perverses jouissances
Heureux celui qui peut dans les longs soirs d'hiver
Défaire son ennui tout comme un ennemi
En instaurant l'orgie aux plaisirs éphémères
Dans une chambre sombre en douce compagnie
Je suis le malheureux qui sombre et qui décline
Dans un précipice dont on ne sait le fond.
Je croise par instants une ombre féminine
Qui ne porte attention à mon affliction.
Et quand je toucherai les abimes profondes
Nulle ne pleurera ma disparition,
Cependant que partout aux quatre coins du monde
Monteront les soupirs de la délectation.
@Shako, mars 1996
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